Le sénateur Jean-Claude Carle et l’autonomie scolaire...

lundi 11 juillet 2011


L’IFRAP, fondation de droite qui oeuvre à une libéralisation complète des services publics publie sur son site un entretien avec le sénateur Carle *, le chantre de l’autonomie et de la dérégularisation dans l’éducation.

Extraits :

« Il convient donc d’affirmer fortement le rôle, la mission du chef d’établissement, comme responsable d’équipe. De ce fait, il me paraît souhaitable qu’il puisse recruter ses proches collaborateurs (proviseur adjoint, intendant, CPE, chef de travaux,…). Il doit aussi pouvoir donner sa préférence lors du recrutement d’un enseignant.
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Je propose enfin que le chef d’établissement puisse se voir confier l’évaluation pédagogique des enseignants et en contrepartie, il faudra dissocier les fonctions de chef d’établissement et de président du conseil d’administration, confiée à une personnalité extérieure.
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L’Éducation nationale est le dernier vestige d’une organisation pyramidale où règne le culte de la circulaire. Dans un domaine aussi important en terme financier, qu’en termes de stratégie pour la Nation, le politique, et en particulier le Parlement, est confiné dans un rôle de « contemplatif ». Dans une société qui exige souplesse et réactivité, il est urgent de passer de la pyramide aux réseaux, si l’on veut que notre système éducatif puisse répondre aux besoins des élèves, des enseignants, mais aussi à ceux de l’économie et à la diversité des territoires. Redonnons du sens à l’autorisation budgétaire, et passons de la circulaire au combat.
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Donnons au chef d’établissement une fraction spécifique de la dotation de fonctionnement, plus importante, afin d’une part d’augmenter l’attractivité du recrutement, et d’autre part, après évaluation, de moduler le salaire en fonction des résultats à la fois individuels, mais aussi collectifs, des enseignants. »

source IFRAP

* Le sénateur UMP Carle a notamment oeuvré (loi Carle) pour que les communes paient le forfait d’externat aux écoles privées où sont scolarisés les enfants de leur commune, même s’il existe une école publique dans la commune.
Il est l’auteur de l’amendement qui a accordé une rallonge budgétaire au privé (prise au détriment de l’enseignement public) de 400 millions d’euros soit un équivalent temps plein de 200.


Voir en ligne : http://www.ifrap.org/Le-senateur-Ca...