Non, Monsieur Chatel, ce n’est pas à la direction diocésaine de l’enseignement catholique

jeudi 8 décembre 2011


de gérer les problèmes liés au fonctionnement d’un établissement sous contrat d’association avec l’État, de gérer les difficultés éventuelles d’un enseignant, de gérer l’immixtion des parents dans une école, fût-elle sous contrat d’association avec l’État, même si elle appartient au réseau de l’enseignement catholique.

Non, Monsieur Luc Chatel, vous ne pouvez pas ignorer que les enseignants sous contrat sont agents de l’État, et que, dans l’exercice de leur fonction, ils ne relèvent absolument pas d’une institution ecclésiale qui se revendique comme telle.

Non, Monsieur Luc Chatel, vous ne pouvez pas ignorer que l’autorité académique a donné agrément de direction à la directrice de l’établissement, elle même enseignante sous contrat, et que les responsabilités qu’elle exerce dans ses fonctions de direction font que l’État est responsable vis à vis d’elle.

Pourtant, dans votre intervention ce matin sur une radio de service public, vous avez affirmé et répété « c’est l’enseignement privé, c’est à la DDEC [1] de gérer ce problème ».

Non, Monsieur Luc Chatel, puisque la loi a écrit dans le marbre que les enseignants sous contrat sont agents de l’État, vous ne pouvez pas les sous-traiter dans l’exercice de leurs fonctions !

Le ministre de l’Éducation nationale connait-il la loi ?
Le ministre de l’Éducation nationale connait-il le Code de l’Éducation ?

Pour le SUNDEP Solidaires, très clairement, c’est l’autorité académique qui doit assumer ses responsabilités, tant vis à vis des maîtres que vis à vis du fonctionnement des établissements sous contrat !


Voir en ligne : http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr...


[1DDEC Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique