EN GREVE LE 26 JANVIER !

-* Pour nos salaires : Le parlement a adopté un budget qui ne prend en compte ni l’augmentation des effectifs, ni la situation sanitaire avec la surcharge de travail que celle-ci impose aux enseignant.es mais aussi à tous les personnels de l’Education. Il faut revaloriser en urgence les rémunérations des enseignant.es. Les 400 millions ne sont que les miettes restantes des 10 milliards annoncés. Cette somme est largement insuffisante et ne concerne qu’une minorité des personnels. Les plus précaires, les AESH ne se voient rien proposer : la belle affaire s’agissant de « l’école inclusive et de la confiance » !

Pour L’emploi : et la titularisation des enseignant.es précaires qui constituent dans certaines académies plus de 20% des effectifs des enseignant.es de nos établissements privés sous contrat avec l’Etat. Il est temps que celles-ci, ceux-ci bénéficient d’un statut pérenne et digne du travail qu’elles et qu’ils produisent au sein des équipes éducatives.

Pour une autre politique éducative : car celle menée par J.M. Blanquer depuis son arrivée au MEN qui instaure sa vision pédagogique à la fois libérale, réactionnaire et autoritaire doit faire place à la mise en œuvre d’une politique éducative émancipatrice. Les réformes Blanquer pensées uniquement au Ministère sans réelles concertations sont actuellement difficilement applicables. Une chose est certaine les concernant : elles contribuent à l’accroissement des inégalités au lycée général et professionnel.

Alors ensemble exigeons : le dégel de la valeur du point d’indice, une véritable revalorisation des salaires et carrières dans l’éducation, une autre politique éducative, la titularisation des enseignant.es précaires, un véritable statut accompagné d’un vrai salaire pour les AESH…..