Cette proposition est rejetée par l’ensemble des acteurs de l’école : syndicats d’enseignants et associations de parents d’élèves.
Elle est totalement irréaliste et purement démagogique, augmenter de 250 000 le nombre d’apprentis provoquerait un blocage de l’accès à l’emploi des jeunes diplômés, l’apprentissage est en effet directement lié au marché de l’emploi !
Cela aurait également des conséquences directes sur le nombre de postes d’enseignants en L.P, qui se traduiraient par de nouvelles suppressions !
D’autre part, ce serait pour les élèves totalement contre-productif, en effet les statistiques montrent qu’il y a un lien entre le niveau de diplôme et la rapidité de l’insertion professionnelle.
En enlevant une année de formation le niveau va obligatoirement baisser et c’est donc une proposition qui va à l’inverse de ce que montrent toutes les études récentes qui mettent en évidence que le diplôme est un facteur d’insertion bien plus puissant que l’apprentissage !