Rappelons que ces 13 000 postes s’ajoutent aux 60 000 suppressions des 5 années précédentes.
Déjà la rentrée 2011 s’était faite dans de très mauvaises conditions, celle de 2012 ne dérogera pas à la règle imposée par Chatel et son prédécesseur.
Le millier d’enseignant-e-s dont le nouveau gouvernement a annulé la suppression ne changera pas cet état de fait de façon significative.
Conséquences : classes encore plus nombreuses, options et filières inaccessibles, conditions de travail dégradées pour les élèves et les personnels.
Certes cette rentrée correspond à ce qui a été voulu par le précédent gouvernement, mais le gouvernement actuel en ne proposant que des aménagements à la marge, là où un véritable plan d’urgence s’imposait, n’a pas réagi par des mesures d’ampleur comme cela était nécessaire.
Vincent Peillon a justifié l’insuffisance des mesures d’urgence par le lancement d’une grande consultation « pour la refondation de l’école ».
Il faudra donc à l’avenir être vigilant et présenter un rapport de force qui influe sur le cours des négociations !