Pour une complémentaire santé des enseignant-es dans l’enseignement privé

lundi 12 mars 2018


Nous le revendiquions dans notre guide de l’enseignant et nous le dénonçons encore aujourd’hui : Les enseignants ne sont pas du tout couvert par leur patron...c’est bien dommage.

En outre , le ministère a de nouveau mis en marche 1 jour de carence.

Pourquoi encore sanctionner les enseignant-es de l’enseignement privé qui ne sont pas plus absents qu’un personnel d’une entreprise privée ?

Le SUNDEP Solidaires a demandé la suppression de cette disposition injuste et inefficace qui contribue à stigmatiser les enseignants en les faisant passer pour privilégiés auprès de l’opinion publique.

L’argument « égalité de traitement vis-à-vis des salariés » ne tient pas puisque la majorité d’entre eux bénéficient de dispositions conventionnelles leur permettant de ne pas être pénalisés.

Les études sérieuses menées sur le sujet, notamment par l’Insee, montrent l’inefficacité de la précédente expérience : des agents qui hésitent à se soigner donc des arrêts moins fréquents mais plus longs. Si l’Etat employeur considère la santé de ses agents comme un seul problème d’arithmétique budgétaire, il commet une erreur de calcul.

En page jointe, un document de la FNOGEC permet aux élu-es des établissements privés de souscrire une convention avec une complémentaire santé pour leur enseignant-es...Il faut en discuter.

Le SUNDEP Solidaires demande au ministère de contribuer à 50% des frais de la complémentaire santé pour tout enseignant-es de l’enseignement privé comme toutes les sociétés privées en ont l’obligation.