Grève le 10 novembre : pour des conditions sanitaires acceptables !

dimanche 8 novembre 2020


La situation sanitaire liée à la propagation de la pandémie de la COVID-19 nécessite une protection totale et complète de la santé des agent-es public-ques. Cette obligation réglementaire est de la responsabilité des employeurs publics qui doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer cette protection.

Or nous ne pouvons que constater et regretter que ce ne soit pas toujours le cas.

Lundi 2 novembre, c’est dans une cacophonie générale que s’est déroulée la rentrée des vacances de la Toussaint. Entre ordres et contre-ordres en provenance du MEN, entre protocole sécuritaire et protocole sanitaire à mettre en place dans la confusion la plus totale. Bref, c’est bien entre la peste et le choléra que les professeur.es et personnels des écoles, collèges et lycées ont dû vivre leur retour en classe en période de retour en force du virus sur le territoire.
Mais que fait M. Blanquer pour gérer la crise actuelle ?
RIEN !
Jeudi 5 novembre, le ministre décide de s’expliquer à l’heure du second confinement.
S’il répond, partiellement, aux interrogations d’une partie du corps enseignant autour de la mise en place de la session 2021 du BAC en allégeant certaines modalités de l’examen, il laisse croire à un renforcement du protocole sanitaire en permettant davantage de cours à distance, en lycée.
NON !
Peut-on parler de protocole renforcé qui permettrait de protéger les enseignantes et les enseignants d’une éventuelle contamination à la Covid ?
NON, puisqu’il n’y est prévu aucun changement dans les écoles et collèges français.
Peut-on parler de protocole renforcé dans les lycées ?
PAS VRAIMENT, puisqu’il n’y est pas clairement envisagé un enseignement en demi-groupes.

Dédoubler toutes les classes favoriserait le respect des gestes barrières et éviterait qu’écoles et établissements ne deviennent des foyers de contamination et ne soient obligés de fermer. Le SUNDEP Solidaires revendique la mise en place systématique de ces demi-groupes tout en s’assurant que ne soit pas imposée en parallèle la double peine : distanciel/présentiel en même temps.
Il faut investir dans l’Éducation !!!

Au-delà des dédoublements rendus nécessaires pour pouvoir faire face à la crise sanitaire, il faut créer davantage de postes. Pour cela, au SUNDEP Solidaires, nous revendiquons, depuis 6 mois, l’admission de tout.es les canditat.es admissibles aux concours internes de l’Éducation nationale de la session 2020 !
Le 10 novembre, partout en France, mettons-nous massivement en grève pour obtenir des dédoublements mais aussi un véritable plan d’urgence pour l’Éducation !