La seule boussole du gouvernement dans son carnet de route : maintenir coûte que coûte les établissements ouverts.
Au ministère de l’Education Nationale, on garde le cap fixé depuis la fin du 1er confinement. Mais face à la 5e vague épidémique et alors même que le taux d’incidence chez les 6/10 ans augmente en flèche, J.M. Blanquer annonce un changement de méthode à rebours des événements qui dictent le scénario de cette nouvelle vague.
En effet, désormais, les fermetures de classes du premier degré ne seront plus systématiques pour une durée de 7 jours, et ceci même après la détection d’un cas de Covid-19. Seuls les élèves testés positifs resteront à la maison. Les tests seront, selon les dernières nouvelles, laissés à la seule responsabilité des parents.
Avec ce nouveau protocole, qui n’est pas adapté à la gravité de la situation, on peut peut craindre :
- un risque accru pour les élèves et les enseignant-e-s puisque le test, s’il est fait trop tôt, ne permettra pas de déterminer si des élèves contaminés deviennent positifs, et donc potentiellement contaminant dans les jours suivant.
- une nouvelle dégradation des conditions d’enseignement avec des retours d’élèves au fur et à mesure des résultats aux tests et des élèves qui resteront à la maison car positifs ou parce que les parents refuseront de faire le test et que nous ne pourrons pas suivre scolairement puisque nous serons en classe.
En effet, dans la FAQ, il est indiqué « En l’absence de présentation d’un test, la suspension de l’accueil en présentiel est maintenue pour la durée de 7 jours, pendant laquelle les élèves concernés bénéficient de l’apprentissage à distance. »
Avec ce nouveau protocole, Messieurs Macron et Blanquer nous imposent leur célèbre « en même temps » puisqu’ils imaginent qu’un-e enseignant-e peut assurer les cours à distance tout en étant en classe. Il faut être bien éloigné des réalités des écoles pour imaginer une telle organisation qui ne fonctionne pas !
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