B. Le Maire, le ministre, ouvre ces assises qui se dérouleront du 10 septembre au 10 novembre 2009, en ateliers et sur le Net.
« Notre appareil de formation doit redevenir ce laboratoire d’idées pour l’agriculture et l’espace rural qui a fait sa notoriété ; il doit aussi constituer un modèle dans les domaines de la pédagogie et de l’expérimentation » a-t-il déclaré.
Le rapport Férat, publié l’an dernier, faisait état du malaise et des doutes des acteurs de la communauté éducative agricole. Il trouve un écho dans ces assises, en particulier par les thèmes choisis :
– « L’enseignement agricole public : Pour répondre à quels besoins ? Avec quelles missions ? Et avec quelle place ? »,
– « L’enseignement agricole public : Quelle dimension ? Quelle géographie ? Avec quelle offre de formations ? »,
– « L’enseignement agricole public : Quelles ambitions pédagogiques ? »,
– « L’enseignement agricole public : Quelle gouvernance ? Quelle organisation au service de l’efficience collective ? Quels moyens pour l’accompagnement du changement ? ».
Les contributions des quatre groupes thématiques, étayées par des visites sur le terrain et des consultations et complétées par les apports sur le site dédié, feront l’objet d’une synthèse publiée en fin d’année.
L’enseignement agricole privé n’est pas associé à ces assises, ce que le SUNDEP-SOLIDAIRES déplore.
Mais il faut constater que ses responsables se sont le plus souvent inscrits dans une logique de concurrence et de contacts directs avec le ministère pour éviter les suppressions de moyens.
Ce travail de redynamisation de l’enseignement agricole ne pourra cependant qu’avoir des conséquences positives pour tous les enseignants, du privé comme du public.
Le rapport Férat (L’enseignement agricole à la croisée des chemins)