Effectifs scolarisés dans le 2nd degré : stables dans le public comme dans le privé

dimanche 28 février 2010


Le ministère vient de diffuser les effectifs scolarisés dans le public et dans le privé à la rentrée 2009.

Plusieurs constats :
 ces chiffres sont étonnamment stables : pourtant une bonne part de l’argumentation du ministère pour sucrer des moyens dans l’éducation part de la baisse supposée des effectifs scolarisés.

 la part du privé est elle aussi stable (+0,1 point après une baisse en 2008). On est bien loin de l’afflux d’élèves supposé dont se sert chaque année le SGEC pour demander des moyens supplémentaires. Au contraire, les difficultés actuelles du primaire privé (beaucoup d’écoles rencontrent des problèmes financiers et d’effectifs)... ainsi que l’appauvrissement d’une large part de la population pourraient amoindrir les flux à l’entrée en 6e.

À la rentrée 2009, les établissements publics et privés du second degré de France métropolitaine et des DOM accueillent 5 331 700 élèves, soit 0,1% de moins qu’en 2008.

Les effectifs des classes de collège augmentent de 0,5%, la diminution touche
uniquement les classes des lycées : le lycée professionnel baisse de 0,9%, les lycées généraux et technologiques de 1,1%.

L’enseignement privé sous contrat accueille un peu plus d’un élève sur cinq (soit 21,2%, en hausse de 0,1 point). À l’entrée au collège, sa part est à nouveau en légère augmentation (0,5 %), après la diminution de l’année précédente.

Dans les lycées généraux et technologiques, il accueille un nombre quasi stable d’élèves par rapport à l’année précédente (- 0,1 %), mais en baisse dans les formations professionnelles (- 0,5 %).

Dans les collèges privés, 61,3 % des entrants en sixième proviennent du secteur privé, et 9,7 % des élèves du public passent dans le privé à la rentrée au collège.

La baisse globale des effectifs touche les deux tiers des académies de métropole et des départements d’outre-mer, à l’exception des académies de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nantes, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse et de la Guyane.

L’étude de la DEPP