Prochaine saignée dans les grands organismes de la recherche française ?

mercredi 5 janvier 2011


Prochaine cible sous prétexte de la RGPP : les EPST (CNRS, INRA...)

Les grands organismes de la recherche française vont encore en prendre un coup. d’abord le petit personnel, le reste suivra...

L’audit lancé par le gouvernement sur les EPST en vue d’appliquer la RGPP va avoir d’importantes conséquences pour les personnels.
Le but est de liquider les EPST et la première vague de restructuration va toucher les services centraux. Les labos suivront en Juin.
Cet audit doit recenser les postes dans les organismes en vue de réorganisation, de transferts d’agents à d’autres ministères ou aux facs et de suppressions d’emplois.
En effet, le 22 octobre 2010, le premier ministre, François Fillon, a demandé à Pascal Aimé, inspecteur général de l’administration d’examiner « l’efficacité et l’efficience des fonctions support des organismes suivants : l’INRA, le CNRS, l’INSERM, l’INRIA et le CIRAD ». Nous entrons dans la première phase de déploiement de la RGPP (révision générale des politiques publiques) dans les organismes. L’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche vient de lancer un audit afin de :
 de rationaliser et de faire des économies d’échelle ,
 de rechercher l’efficacité en se concentrant sur le cœur de métier (la recherche) ,
 de diminuer les dépenses publiques

Nous assistons, à la préparation d’une restructuration au sein des établissements, qui conjuguera mutualisation, externalisation et suppressions des postes, tant en délégations que dans les laboratoires. Elle concernera dans un premier temps les :

 gestionnaires financiers et comptables, des Ressources Humaines
 informaticiens
 agents des services techniques & logistiques

Cette réduction des emplois administratifs va accompagner la réduction de périmètre scientifique amorcée par le grand emprunt. Ces restructurations entraîneront des suppressions d’emplois et des mobilités forcées.

source syndicale reprise par Le mammouth déchaîné